11/02/2008

Réminiscence blanche.

J’ai dit que je l’écrirai, avant même qu’on soit dans le présent des faits, avant la réminiscence blanche du lendemain. Je parle en décousu des flashs oppressants qui ralentissent ta vue, tes bras qui se lèvent puis tombent. J’étais sûre d’en parler. Je savais que j’en viendrai à calquer les événements, les éléments de ce temps-là. Vous êtes tous, à différents degrés dans votre miouse hebdomadaire propre. Echappée belle ; Il y a un garçon tout pâle qui parle de la bulle où il pense vivre, sans savoir qu’il peut l’éclater et j’aimerai le lui dire, mais arrive la livraison, la petite et douce délivrance. Volutes. Il y a cet autre au milieu qui nous fait des discours sur le foot et puis Kafka, mais entre la fille et l’élévation, tu sais bien ce qu’il a pris. Ensuite il y a toi, loin, loin, travelling arrière, déchirure, déchirure, alors tu enfles pour eux, te dégonfles pour nous ? Aucune haine. Juste de la mélancolie. J’imagine que les dés doivent être relancés sans cesse, le plateau de jeu est mou et autour c’est le silence dans les choses à venir. L’autre, elle en crève de tristesse discrète. Ta vue est sur ton cœur : elle rebondit à son rythme. Des serpents susurrent à leurs oreilles, et aux miennes aussi, ils déclarent : « Mais oui, cette pente, ce toboggan lumineux est suffisant pour être en dehors de soi, descendez, il paraît qu’on peut y voir la vraie figure des Âmes .» Alors, quand on sera à la dernière marche de l’escalier en colimaçon on pourra dévisager les masques de nos existences, et les défigurer ou les repeindre. Moi, je te le mangerai, tu es prévenu. Le violet pleut. Sur ta joue gauche, pauvre Izlo, j’inscris « Absurde, tropiques et pavots ». Je sais ce qu’il y a au plafond mais si je regarde je meurs. Ca monte aussi du sol, ils aiment tous faire la guerre pas compter les pertes. Quelles pertes ? Le front froid du serpent se baisse il vient caresser de sa peau froide les chairs chaudes. On voyage sur une péniche à lampions rouges et dorés, mille sensations viennent préoccuper tes sens, les retranscrire tous est vain. Froid. Chaud. Froid. Chaud. Izlo est dans sa miouse et rit follement. Que la ville est belle bercée dans les lumières, océan de néons, vagues jaunes remous flous.

1 commentaire:

Claire a dit…

Claire S.O.S. Je kiffe.
un petit nouveau avant la fin de la semaine, j'espère