01/06/2008

liemreV

Vermeil des boulevards
Clos dans le rêve, murs qui s’avancent du pas lourd des briques ancestrales.
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Ou bien l’œil citera une autre vision
Ce vermeil des boulevards
Il pleut dans les artères
De la ville
De l’eau dorée
Les rues en pentes font couler cette chaleur
Les escaliers de Montmartre font chanter le déluge solaire
Vermeil des boulevards encore,
Aux lendemains de Festins
Où des Hybrides insomniaques étaient vêtus simplement de leurs Folies
Tout dort dans le délice serein
Au sein de la cité s’abreuvent d’étranges oiseaux
Aux grandes ailes noires de jais
Les parvis des cathédrales inaugurent la nouvelle Religion
Tous sont athées alors
Prier pour son salut dans ce décor ne suffit plus
On croit désormais aux Ivresses et à elles seules.
Après la nuit l’Aube confirme nos Pensées.
Vermeils-regards
Les miroirs déforment
Les idées
Vermeil sur les boulevards
Les hommes
Sont vidés