29/02/2008

Ferme les yeux laisse le sol fondre et s’engloutir. AFFAISSER. Le carnet contient toutes ces flaques d’alcools, de soleils et d’explosions. Beatles dans les enceintes. Quand j’approche ma tête pour boire une gorgée de café j’ai l’impression qu’il veut m’aspirer comme moi j’ai pu le faire, je serai dans le liquide et je me laisserai fondre. Je me laisse fondre. Tout est noir-liquide il y a des parois en porcelaine blanche et la surface est lisse. Il n’y a pas une seule vague, un seul remous. C’est l’éternité dans la tasse et je flotte les yeux au ciel qui n’est que le plafond sale du café. Je suis dans l’infini sans sourire sans respirer peut-être sans mal sans sensations si attendez… Je ressens bien l’abandon de soi, le tout dans le Tout, le corps mélangé à l’esprit. Et je fonds comme un sucre et mes particules restantes se déposent dans le fond c’est doux si doux cette perte. Elle dure un million d’années au moins et il n’y a rien d’autre qui vient m’aspirer. Je m’altère par nécessité physique. Dans le noir-liquide, ou sur le banc au café.

3 commentaires:

Claire a dit…

ça part un peu dans tous les sens, mais y'a quand même un certain fil, qui nous conduit à travers ceci, c'est assez beau les images que je me suis faite en le lisant.

Anonyme a dit…

je voulais juste te dire que j'ai (enfin) commencé Boys in the Band


with love,
"mtfmao"

Claire a dit…

n'y aurait-il pas un peu de relachement ici ou là?